Auteur : ROUSSEAU
Jean Jacques
Titre de l’œuvre :
« Les confessions »
Titre du recueil :
« Livre IV»
Introduction :
On apprends que M Le Maître, à son arrivé à Lyon, s’est fait confisquer sa
caisse de musique « qui contenait toute sa fortune » :
il perdu donc « sa ressource de ces vieux jours et le fruit de ces
talents »
Quand à Rousseau il attendait des nouvelles de
Maman, il dit même : « La seule solution pour attendre de ces
nouvelles était d’en attendre », il reste donc à
Annecy.
La religion est très présente dans la vie de
Rousseau, il dit même « Je n’allais plus voir l’Evêque
qui
m’a protégé et qui peut encore me protéger », il ne va
plus au séminaire.
Il va aller chez Monsieur Venture, et va
profiter d’un moment de liberté pour aller se promener à la campagne, et va
rencontré des femmes à cheval : Mademoiselle Graffenried et Mademoiselle
de Galley. Il n’a toujours pas de nouvelle de « Maman ».
« Je suis fâché de faire tant de filles amoureuses de moi »
Rousseau va aller revoir son père, et va aussi
voir sa belle mère (la nouvelle femme
de son père, car la première est morte lors de la naissance de Rousseau). Le
lendemain il repart, et va aller à Fribourg avec Mademoiselle Mercenet (une
jeune fille point belle, point laide, elle a un vrai goût pour Rousseau)
Il revient à Lausanne, et va dormir et se
restaurer dans une petite auberge ; mais n’ayant point d’argent, l’aubergiste
des résout à ne rien lui faire payer. Rousseau a pour projet d’enseigner la
musique « qu’il ne savait pas ». Il va pour cela rencontrer Mr
Perrotet qui est le responsable des pensionnaires, mais c’est un échec totale,
car Rousseau n’est pas doué en la matière (les musiciens étouffaient de rire,
et les spectateurs ouvraient leurs yeux et fermaient leurs oreilles !)
Il ne va jamais pouvoir enseigner sa musique, car personne ne va jamais se
présenter à lui, il n’aura aucun élève. Il ne cesse de penser à Maman, et est
certain qu’elle va le retrouver.
Il est seul, et en profite pour faire une
promenade, et il va nous informer sur la vie qu’il rêve d’avoir : Il veut
un verger au bord d’un lac, un ami sûr, une femme aimable, une vache et un
petit bateau. Il ne « Jouira d’un bonheur parfait sur cette Terre, que
lorsqu’il aura tout cela ». Rousseau en bon catholique qu’il est
va à la messe. Il va aller à Soleurre pour saluer Mr L’ambassadeur de France.
Il va se faire héberger par M de la Martinière, où avait logé un homme qui
s’appelait lui aussi Rousseau. Il va écrire à M de la Martinière une longue
lettre qu’il va d’ailleurs tenter de récupérer pour accompagner « Les
Confessions » (Comme si ce livre n’était pas déjà si épais !). Il va
se mettre en voyage : il est jeune, il a de l’argent, beaucoup
d’espérance, il voyage seul. Il allait devenir Officier, et son cœur se
réjouissait à cette idée. Il va rencontrer le Colonel Godard (ce qui était le
but de ce voyage), cet homme est vilain, vieux, avare, et il prend Rousseau
pour « un valet sans gage ». Il va avoir un uniforme et un salaire de
cadet (actuel « bidasse »).
Il apprends que Madame de Warens
« Maman », n’est plus à Paris, mais elle est reparti en Savoye ou à
Turin, des personnes disent l’avoir vu en Suisse. Rousseau regrette une chose
dans sa vie : « Celle de n’avoir pas tenu de journaux de bords de ces
voyages » (On peut s’en estimer heureux, sinon il
y aurait 200 livres !)
Rousseau adore la marche : « La marche
à quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser
quand je reste en place ; il faut que mon corps soit en branle pour y
mettre mon esprit ».
Il va encore voyager et va aller demander
l’hospitalité à un paysans qui va se
restaurer sans demander en contrepartie une quelconques participation
financière. Il va à Lyon, pour une semaine, y attendre « Maman »
« J’aime marcher à
mon aise et m’arrêter quand il me plaît »
« La vie ambulante est celle qu’il me faut »
Il arrive à Chambéri, et il y trouve
« Maman » qui n’est pas seule, elle est avec Mr L’Intendant Général.
Rousseau va trouver une place de
Secrétaire : « Ce poste n’est pas très lucratif, mais il me donnait de
quoi vivre », il « gagne son pain avec
honneur ».
« Quoi que né homme à certain égards, j’ai longtemps été
enfant, et je le suis encore à beaucoup d’autres »
« Je veux rendre transparente mon âme au x yeux du
lecteur »
« Les souvenirs de l’âge moyen sont toujours moins vifs que
ceux de la première jeunesse »
En conclusion de ces quatre premiers
livres : « Je n’ai qu’une chose à craindre de cette entreprise :
ce n’est pas de trop dire ou de dire des mensonges ; mais c’est de ne pas
tout dire, et de taire des vérités ».