Auteur : ROUSSEAU
Jean Jacques
Titre de l’œuvre :
« Les confessions »
Titre du recueil :
« Livre II»
Introduction : La première phrase est « Le projet de fuir me parut
triste, mais celui de l’exécutait me paru charmant », belle
phrase philosophique qui signifie qu’il est triste de partir, mais que le
fait de fuir lui parait très charment. Il va aller habiter quelques temps chez
des paysans, puis va ensuite voyager ( il va beaucoup voyager au fi de sa vie).
Il va rencontrer un Curé : Monsieur de Pontaverre ; Rousseau dit que
c’est un homme « peu vertueux », il ne savait que dire le rosaire (10
prières que l’on récite à la suite). M de Pontaverre dit à Rousseau que Dieu
l’appelle, et qu’il doit se rendre à Annecy (il faut comprendre par « Dieu
l’appelle » , le fait que Rousseau doit apprendre une religion.). Il a
maintenant 16,5 ans, il est de petite taille, avec de joli pieds, la jambe
fine, l’air dégagé, la physionomie animé, la bouche mignonne, les sourcils et
les cheveux noirs, avec des petits yeux qui s’enfonçaient. On se situe à
l’époque des Rameaux en 1728.
Il va
rencontré Mademoiselle de Warens : elle a le visage « pétri de
Grâce », de beaux yeux pleins de douceur et le teint éblouissant. Elle a
28 ans, et elle est très jolie, elle à le regard doux, le sourire angélique,
elle à comme Rousseau perdu sa mère dès sa naissance. Rousseau l’a décrit d’une
façon très méliorative. Cette femme va lui inspirer confiance. Pour elle, il va
refuser de retourner à Genève car « l’éloignement créerait inévitablement
une barrière presque infranchissable ». Il va aller à Turin (en Italie)
pour y recevoir l’instruction des catéchumènes afin d’avoir la vie temporelle
et spirituelle jusqu’à ce qu’il entre dans l’Eglise (communauté de tous les
Chrétiens). Lors de son départ d’Annecy son père va venir le voir, ce dernier
s’est remarié avec une femme plus âgé que lui, car "elle n’était plus en
âge de donner des frères à Rousseau.. »
Rousseau
va nous citer une de ces maximes : « Il faut éviter les situations
qui mettent nos devoirs en oppositions avec nos intérêts et qui nous montre
notre bien avec le mal d’autrui. »
Il est
heureux de voyager , il dit même être dans « la plus heureuse situation
de corps et d’esprit de sa vie . » Le fait d’aller à son
âge visiter Turin est pour lui une gloire. Durant les 6 jours de voyages il
n’aura aucun soucis. Il va arriver à Turin, sans habits, sans argent, sans
linge ; il va être mené à l’hospice des catéchumènes (ceux qui apprennent
une religion).
Rousseau reconnaît avoir eut une
éducation « saine et raisonnable ».
Il va
nous donner son point de vue sur la religion : « Il ne faut pas
parler aux enfants de religion, si on désire qu’un jour ils en aient une. »
Il se
demande pourquoi Dieux l’a fait si faible.
Dieu va
lui répondre : « Je t’ai fait trop faible pour sortir du gouffre,
parce que je t’ai fait assez fort pour ne pas y tomber. »
Il va
réfléchir sur la question de devenir ou non catholique, car il n’a pas fait sa
première communion. Un prêtre va lui enseigner la religion ; hélas
Rousseau ne s’entends pas avec ce prêtre. Il va se faire baptiser (ou du moins
être acteur dans une cérémonie de ce genre) à l’Eglise Métropolitaine de Saint
Jean pour y faire une Abjuration solennelle. Il dit que cette cérémonie avait
été faite pour « rendre la solennité plus édifiante pour le public, et
plus humiliante pour lui ». Il juge la cérémonie très impressionnante
pour les spectateurs et très humiliantes pour les acteurs. On va lui recommandé
de vivre en bon Chrétien.
Avec 20
francs (anciens, ce qui doit faire 2000Francs actuelle, c’était relativement
beaucoup en 1730), il va découvrir librement la ville. Il décide de trouver du
travail, c’est sans succès.
Il va
évoquer un de ces défauts « Il aime trop sincèrement, trop parfaitement
pour pouvoir aisément être heureux », de plus il est timide. »
« C’est toujours un mauvais
moyen de lire dans le cœur des autres, que d’affecter de cacher le
sien . »