Auteur : ROUSSEAU Jean Jacques

Titre de l’œuvre : « Les confessions »

Titre du recueil :  « Livre I»

 

Résumé de l’œuvre

Par : epix75@hotmail.com

 

Introduction : Rousseau va, à travers ce premier livre autobiographique, nous raconter le début de sa vie. Il commence par définir ses objectifs : « Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. »

Jean Jacques Rousseau est né à Genève en 1712 d’un père horloger et d’une mère qui est fille d’un Ministre. Ces parents auront un total de 15 enfants. Il est né « infirme et malade », et ce fut pour sa mère « le premier de ces malheurs » , car en effet cette femme va mourir à la naissance de ce dernier. C’est donc la sœur du Père qui va s’occuper de Rousseau, mais son Père s’est tout de même occupé de lui, car très jeune Rousseau à partager une passion commune à lui et son père, celle de la littérature (Rousseau commença à lire à 6 ans !!!). Sa seconde passion est la musique, qui lui fût enseigné par sa Tante. Son père va se sauver de Genève en raison d’une altercation avec le « Capitaine de France ». Rousseau va donc rester sous la tutelle de son Oncle Bernard, et va d’ailleurs lié une amitié avec le fils de cette oncle (qui s’appelle aussi Bernard !). Puis ils vont tous deux aller chez le Ministre Lambercier, à Bossey, pour y apprendre le latin , et l’éducation.

On apprend que Rousseau déteste particulièrement deux choses : « La violence et l’injustice ». Le récit que tient Rousseau n’est pas celui d’un « journal intime » fait au jour le jour ; il y a certain passage ou Rousseau donne ces opinions en tant qu’adulte, au moment ou il écrit le livre, comme par exemple , il dit que trente ans plus tard, il entre dans la vieillesse, car « Les souvenirs renaissent tandis que les autres s’effacent ». Rousseau est décidé à devenir Ministre.

Il va connaître deux amours (en simultanés !) celui avec Mademoiselle de Vulson et celui avec Mademoiselle de Goton.

Mais en réalité il va être mis en apprentissage en vue de devenir graveur (pas de CD !), mais il va être soupçonné (à raison) de faux monnayage, car il va utiliser les outils de gravages de son Maître pour son usage personnelle. Il justifie cela par « Ce sont les bons sentiments mal dirigées qui font faire aux enfants le premier pas vers le mal » ; il va ensuite voler des asperges, et va même avouer qu’il prend un certain plaisir à voler !

Cette fois ci, il justifie par « Il n’ y a ni honte qui m’arrête, ni danger qui m’effraye. »

Rousseau va donner son opinion sur l’argent « L’argent par lui même n’est bon à rien, et que pour en jouir il faut le transformer. » .On apprend que c’est un personnage plutôt avare, il dit lui même « Allier l’avarice presque sordide avec le plus grand mépris pour l’argent ». On a ici une opposition, car une personne est qualifié « d’avare » si elle entretient des rapports passionnel et quantitatif avec l’argent.  Si Rousseau « N’avait jamais eu un revenu suffisant pour vivre commodément, il n’aurait point été tenté d’être avare ». Rousseau aime la liberté, et il dit même que tant qu’il y a de l’argent il y a de l’indépendance. « L’argent que l’on possède est l’instrument de la liberté, et celui que l’on pourchasse est celui de la servitude ».

Son travail de graveur va éperdument l’ennuyer, ainsi que toutes ces occupations. Il va retrouver le goût pour la lecture, en lisant des livres qu’il va « emprunté… » à son travail.

A force de lire les livres « mal choisi », il dit qu’il est devenu « sauvage » et qu’il vit en « Loup Garou » Il a maintenant 16 ans, et se trouve mécontent de lui, sans plaisir de son âge, dénué de désirs dont il ignore l’objet.

Il ne va plus revoir son Cousin Bernard, et va qualifier cela de dommage, car tous deux étaient « Faits pour s’aimer… ».

            La fin du premier livre est assez étonnante dans sa construction . En effet Rousseau va énoncer une série d’action au conditionnelle (j’aurais été), toutes aussi valorisantes les unes que les autres (bon Chrétien, bon ouvrier,…). Mais la dernière phrase vient prouver le contraire : « Hélas ce n’était qu’une illusion, […] au lieu de cela, quel tableau vais-je faire ? ».

Il s’est décrit d’une façon très positive, pour en conclure que ce n’est pas la réalité, ce n’est pas comme cela qu’il est , mais tout le contraire.

 

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