Quelles sont les
fautes graves avouées par Rousseau ?
Au sein de ces quatre premiers livres Rousseau va avouer au
lecteur un certain nombre de fautes.
Il y a en premier lieu, la tyrannie
de son maître qui a eu su rousseau des conséquences très négatives. « La
tyrannie de mon maître finit par me rendre insupportable le travail que j’aurai
aimé, et par me donner des vices que j’aurai haïs, tel que le mensonge la
fainéantise, le vol ».
1. Il va avouer qu’il a volé : « Voila comment j’appris à convoiter en silence, à me cacher, à dissimuler, à mentir, et à dérober[…] ».
« Mon premier vol fut une affaire de complaisance ; mais
il ouvrit la porte à d’autres qui n’avaient pas une fin si louable ».
2. Il va aussi nous avouer
qu’à ce moment là , il n’avait plus de morale ou de conduite, car il
dit : « J’appris ainsi qu’il n’était pas si terrible de voler que je
l’avais cru, et tirai bientôt si bon parti de ma science que rien de ce que je
convoitais n’étais à ma portée en sûreté. ». On peut dire qu’il s’agit
d’une faute grave, car il avoue, en quelque sorte qu’il trouve
« normal » de voler.
3. Il va avouer avoir
voler (encore !) « sept livres dix sols », il se trouvait avec M
de Francueil à Paris. Cependant, il va minimiser d’une façon remarquable cette
action, en disant « Je ne finirais pas ces détails si je
voulais suivre toutes les routes par lesquelles […] ».
4. Le vole du ruban rouge. « Ce ruban seul me tenta, je le
volai et comme je ne le cachais guère, on me le trouva bientôt. » Ici
Rousseau a avouer de façon explicite son acte.