Auteur : ROUSSEAU
Jean Jacques
Titre de l’œuvre :
« Les confessions »
Titre du recueil :
-
Introduction :
PERIODE 1 : Sa jeunesse
(16 ans) de 1712 à 1728 :
26 juin 1712 : naissance de Rousseau à Genève. Il perd
sa mère le 7 juillet. Va mener une enfance vagabonde, lit tous les livres de
son père, ouvrier horloger, et protestant calviniste.
1722-1724 : Il est mis en pension chez le
Pasteur Lambercier.
1727 : Devient apprenti chez le Graveur
Ducommun à Genève, il va devenir sournois (qui dissimule ces vérités ;
hypocrite) et fainéant.
PERIODE 2 : Le
vagabondage (4 ans) de 1728 à 1732 :
14 mars 1728 : il trouve fermé les portes de Genève,
il s’enfuit donc à Annecy le 21 mars, chez la Baronne de Warens qui l’envoie à
Turin se convertir au catholicisme.
1728-1731 : laquais (un valet), séminariste,
musicien, secrétaire d’un prêtre escroc, voyage à pieds : telles furent
ces occupations.
PERIODE 3 : Le bonheur
(9 ans) de 1732 à 1741 :
1731-1740 : Il séjourne à Chambéry et aux
Charmettes chez Mademoiselle de Warens, il va faire de profondes études
littéraires et musicales.
1733 : Va écrire « Narcisse »,
une comédie : ce sont ces débuts littéraires.
1740 : Mademoiselle Warens lassée de lui, il
quitte les Charmettes, et devient percepteur à Lyon chez M de Mably.
PERIODE 4 : Les
mondanités (8 ans) de 1741 à 1749 :
1741 : Il part chercher la fortune à Paris, et
présente sans succès à l’Académie des Sciences, une nouvelle méthode de
notation musicale. Il va se lier à Diderot.
1743 : « Dissertation sur la musique
moderne »
1743-1744: Secrétaire de l’ambassadeur de France
à Venise, il se brouille avec ce dernier.
1744 : Revenu à Paris, il collabore avec Voltaire
pour un Opéra ; il fréquente aussi les salons.
1745 : Il se lie pour la vie avec une pauvre
servante d’auberge, Thérèse Levasseur. Il fait jouer « Les muses
Galantes »
PERIODE 5 : Les débuts
littéraires (7 ans) de 1749 à 1756 :
Octobre 1749 : Il lit dans le « Mercure de
France » le sujet du concours de l’Académie de Dijon en allant voir
Diderot prisonnier à Vincennes.
1750 : Son discours sur les « Sciences
et les Arts » couronné par l’Académie de Dijon lui vaut la Gloire, il
découvre son système et transforme sa vie.
1752 :
Son Opéra « Le devin de village » obtient un vif succès.
1754 : De retour à Genève, il redevient
Suisse et Calviniste. Le sujet de concours de l’Académie de Dijon pour 1754
l’inspire.
1755 : son « Discours sur l’origine de
l’inégalité parmi les hommes » fonde le socialisme. L’académie de
Dijon effrayé par sa thèse ne le couronne pas.
PERIODE 6 :
Montmorency (6 ans) de 1756 à
1762 :
1756 : il s’installe à l’Hermitage de
Montmorency, prés de Paris chez Mademoiselle d’Epinay.
1757 : Il se brouille avec Diderot, Grimm,
Voltaire, et en décembre il se brouille avec Mademoiselle d’Epiney.
1758 : « Lettre à d’Alembert sur les
spectacles ».
1762 : « L’Emile »,
« le Contrat social » ; « quatre lettres à Mr de
Malesherbes ».
PERIODE 7 : L’homme
traqué (8 ans) de 1762 à 1770 :
Juin 1762 : « L’Emile » condamné
par le Parlement de Paris, il doit fuir dans le Jura pour éviter la
prison : à Yverdon (14 juin au 10 juillet), puis sera expulsé à
Môtiers-Travers en territoire prussien-suisse.
1764 : « Lettres de la
Montagne »
1765 : Sa maison est lapidée à Môtiers, il se
réfugie donc à l’île de Saint Pierre, au milieu du Lac de Bienne (en Suisse),
du 12 septembre au 25 octobre : séjour inoubliable ! Expulsé (encore
une fois !), il s’enfuit à Strasbourg, puis à Paris.
4 janvier 1766 : Le philosophe Anglais Hume invite
Rousseau à Londres, mais ils se disputent.
1er mai 1767 : Brouillé avec Hume, il gagne les
environs de Paris , puis il va errer de Lyon à Grenoble, Bourgoing et Montbard. « Dictionnaire
de musique ». Il va rédiger « Les Confessions ».
PERIODE 7 : La vie en
solitaire (8 ans) de 1770 à
1778 :
Revenu à
Paris il s’installe rue Plâtrière dans une très modeste chambre ; refuse
les offres de riches protecteurs, il veut gagner sa vie en copiant de la
musique ; pour se distraire , il herborise (cueille des plantes en vue de
les étudier) , compose une épinette des airs naïfs ;
1770-1771 : Il rédige ses « Considérations sur
le Gouvernement de Pologne » ce pays était menacé de démembrement.
1772-1775 : Pour se justifier aux yeux de
l’opinion, il conçoit ses « Dialogues », et il va lire « Les
Confessions » dans les salons.
Automne 1776 : Renoncent enfin à lutter contre ces
ennemis, il éprouve le besoin de rêver et d’évoquer le passé dans ses dix
« Rêveries du promeneur solitaire », inachevé.
20 mai 1778 : Il accepte l’invitation du marquis de
Girardin à Ermenonville ; il y apprends la mort de son vieille ennemi
Voltaire, le 30 mai 1778.
2 juillet 1778 : Rousseau meurt subitement à
Ermenonville.