Titre de la leçon : L’autobiographie.
Introduction : Par définition une autobiographie est le récit d’une vie,
écrit par celui qui en est le sujet. Le biographie concerne le fait d’écrire
la vie de quelqu’un.. Généralement dans l’autobiographie on a une
chronologie dans les action (l’auteur respect l’ordre d’apparition des
événements dans le temps).
L’introspection
est un terme psychologique utilisé pour parler de ce qu’une personne s’observe
elle même ; « regarder à l’intérieur de soi », c’est très
important, car l’auteur peut par ce moyen s’auto critiquer, parler des
sentiments qu’il ressent.
L’autobiographie est certes une
littérature intime, mais il faut aussi noter l’existence du journal intime, de
l’essai, des lettres (correspondances entres des personnes), et les mémoires.
La
rétrospection est utilisé en autobiographie lorsque l’auteur prend du recul
part rapport à un événement, il « regarde » son passé.
Le
destinataire :
Le
locuteur s’adresse à un destinataire qui peut-être lui-même, ce qui est
le cas dans le journal intime, ou à des Contemporains (Montaigne écrit
Les Essais pour sa famille). Mais le plus souvent le public visé reste le
lecteur.
« S’interroger sur les
destinataires des récits de vie, c’est s’interroger sur la raison d’être du
biographique. »
Pourquoi
écrire sa biographie ?
Montaigne
voulait faire « l’analyse de lui-même » ; Leiris voulait
faire « l’investigation psychanalytique », pour
Rousseau « L’entreprise de justification », pour Chateaubriand
ou Malraux il s’agit de faire un « témoignage », chez
Saint-Simon, il s’agit de faire « un jugement critique ».
Les
raisons qui poussent les auteurs à écrire leur biographique sont assez diverses,
on peut aussi noter que certains auteurs ont voulu faire leur biographie parce
qu’ils étaient connus et désiraient adresser à leurs lecteurs, un
témoignage, ou pour démentir des propos, ou livrer quelque chose d’intime
de lui.
Ce
que l’autobiographie procure :
C’est
un moyen de réfléchir, de méditer et d’avoir du plaisir à se
souvenir de tel ou tel faits passé. Pour certain c’est un désir « d’arrêter
le temps » afin de faire un bilan. Proust disait « Aller
à la recherche du temps perdu ». Cela peut aussi correspondre à un
retour sur soi, dans le but de trouver un sens à sa vie et d’élucider
des « points d’ombres ». Certains auteurs ressentent un
besoin de « s’auto analyser ».
Le
contrat et l’engagement :
L’auteur
s’engage généralement, dés les premières lignes de son autobiographie,
auprès de ces lecteurs. L’auteur propose un contrat à ses
lecteurs : celui de la vérité et de l’authenticité (au début des
Confessions de JJ Rousseau par exemple) ; même si souvent la fiction l’emporte
sur la réalité. En temps que lecteurs, on sait que ces auteurs ont voulus
être sincères, ils vont tout faire pour l’être, mais ils n’y parviennent pas
toujours. Les raisons qui font « dévier » les auteurs de la réalité,
peuvent être des soucis de discrétions. En effet il ne faut pas que des
personnes soient mises en causes dans les récits autobiographique, les auteurs
ont un soucis de décence et de discrétion.
Les biographies ne sont pas écrites au jour le jour (cas du
journal intime) , il est donc normale que des inexactitudes
demeurent dans les biographies (un auteur ne peut pas se rappeler de tous les
fiats et événements 50 ans après qu’ils se soient dérouler) : la mémoire
est défaillante !
La réminiscence
est quand l’auteur à des souvenir vagues et confus.
Une
autobiographie est avant tout une œuvre, ce n’est pas un documentaire.
Philipe
Lejeune, un spécialiste de l’autobiographie considère que la triple
identité (auteur + narrateur + personnage ) est appelé « Pacte
autobiographique ». Selon cet homme, un texte est qualifié
d’autobiographique si il réponds aux critères suivants ;
La
forme du langage (un récit en prose)
Le
sujet traité (la vie individuelle,
l’histoire d’une personnalité)
La
situation de l’auteur (L’identité de l’auteur est supposé celle du
narrateur)
La
position du narrateur ( le mélange de
celui-ci avec le personnage central du récit).
Les
temps utilisés :
Généralement
les actions sont relativement éloignés du moment ou l’auteur écrit son
autobiographie, c’est pourquoi les temps du passés sont
prédominant (passé simple et imparfait).
Le présent
de narration est utiliser lorsque l’auteur désire mettre en valeur et
en relief un souvenir ; cela donne un effet d’actualisation.
Enfin,
lorsque l’auteur veut ajouter un commentaire, ou porter un jugement, il utilise
le présent d’énonciation.
Etant
donné que l’autobiographie est raconté par l’auteur lui même, le pronom utilisé
est le « Je ».
Conclusion : Lorsqu’un auteur écrit son autobiographie, il le fait avec
le désir d’intéresser le lecteur avec son destin. Les gens aiment connaître la
vie des personnes connus (il n’y a qu’à voir l’abondance de journaux
« presse people » !)
Tous
les hommes passent par le même « chemin », car les auteurs
sont avant tout des hommes. En lisant une autobiographie d’un auteur, on est
amené à en apprendre sur nous-même.