Titre de la leçon : L’autobiographie.

 

Par : epix75@hotmail.com

 

Introduction : Par définition une autobiographie est le récit d’une vie, écrit par celui qui en est le sujet. Le biographie concerne le fait d’écrire la vie de quelqu’un.. Généralement dans l’autobiographie on a une chronologie dans les action (l’auteur respect l’ordre d’apparition des événements dans le temps).

L’introspection est un terme psychologique utilisé pour parler de ce qu’une personne s’observe elle même ; « regarder à l’intérieur de soi », c’est très important, car l’auteur peut par ce moyen s’auto critiquer, parler des sentiments qu’il ressent.

            L’autobiographie est certes une littérature intime, mais il faut aussi noter l’existence du journal intime, de l’essai, des lettres (correspondances entres des personnes), et les mémoires.

La rétrospection est utilisé en autobiographie lorsque l’auteur prend du recul part rapport à un événement, il « regarde » son passé.

 

Le destinataire :

Le locuteur s’adresse à un destinataire qui peut-être lui-même, ce qui est le cas dans le journal intime, ou à des Contemporains (Montaigne écrit Les Essais pour sa famille). Mais le plus souvent le public visé reste le lecteur.

« S’interroger sur les destinataires des récits de vie, c’est s’interroger sur la raison d’être du biographique. »

 

Pourquoi écrire sa biographie ?

Montaigne voulait faire « l’analyse de lui-même » ; Leiris voulait faire « l’investigation psychanalytique », pour Rousseau « L’entreprise de justification », pour Chateaubriand ou Malraux il s’agit de faire un « témoignage », chez Saint-Simon, il s’agit de faire « un jugement critique ».

Les raisons qui poussent les auteurs à écrire leur biographique sont assez diverses, on peut aussi noter que certains auteurs ont voulu faire leur biographie parce qu’ils étaient connus et désiraient adresser à leurs lecteurs, un témoignage, ou pour démentir des propos, ou livrer quelque chose d’intime de lui.

 

Ce que l’autobiographie procure :

C’est un moyen de réfléchir, de méditer et d’avoir du plaisir à se souvenir de tel ou tel faits passé. Pour certain c’est un désir « d’arrêter le temps » afin de faire un bilan. Proust disait « Aller à la recherche du temps perdu ». Cela peut aussi correspondre à un retour sur soi, dans le but de trouver un sens à sa vie et d’élucider des « points d’ombres ». Certains auteurs ressentent un besoin de « s’auto analyser ».

 

Le contrat et l’engagement :

L’auteur s’engage généralement, dés les premières lignes de son autobiographie, auprès de ces lecteurs. L’auteur propose un contrat à ses lecteurs : celui de la vérité et de l’authenticité (au début des Confessions de JJ Rousseau par exemple) ; même si souvent la fiction l’emporte sur la réalité. En temps que lecteurs, on sait que ces auteurs ont voulus être sincères, ils vont tout faire pour l’être, mais ils n’y parviennent pas toujours. Les raisons qui font « dévier » les auteurs de la réalité, peuvent être des soucis de discrétions. En effet il ne faut pas que des personnes soient mises en causes dans les récits autobiographique, les auteurs ont un soucis de décence et de discrétion.

Les biographies ne sont pas écrites au jour le jour (cas du journal intime) , il est donc normale que des inexactitudes demeurent dans les biographies (un auteur ne peut pas se rappeler de tous les fiats et événements 50 ans après qu’ils se soient dérouler) : la mémoire est défaillante !

La réminiscence est quand l’auteur à des souvenir vagues et confus.

Une autobiographie est avant tout une œuvre, ce n’est pas un documentaire.

 

Le « pacte autobiographique »

Philipe Lejeune, un spécialiste de l’autobiographie considère que la triple identité (auteur + narrateur + personnage ) est appelé « Pacte autobiographique ». Selon cet homme, un texte est qualifié d’autobiographique si il réponds aux critères suivants ;

La forme du langage (un récit en prose)

Le sujet traité (la vie individuelle, l’histoire d’une personnalité)

La situation de l’auteur  (L’identité de l’auteur est supposé celle du narrateur)

La position du narrateur ( le mélange de celui-ci avec le personnage central du récit).

 

Les temps utilisés :

Généralement les actions sont relativement éloignés du moment ou l’auteur écrit son autobiographie, c’est pourquoi les temps du passés sont prédominant (passé simple et imparfait).

Le présent de narration est utiliser lorsque l’auteur désire mettre en valeur et en relief un souvenir ; cela donne un effet d’actualisation.

Enfin, lorsque l’auteur veut ajouter un commentaire, ou porter un jugement, il utilise le présent d’énonciation.

Etant donné que l’autobiographie est raconté par l’auteur lui même, le pronom utilisé est le « Je ».

 

Conclusion : Lorsqu’un auteur écrit son autobiographie, il le fait avec le désir d’intéresser le lecteur avec son destin. Les gens aiment connaître la vie des personnes connus (il n’y a qu’à voir l’abondance de journaux « presse people » !)

Tous les hommes passent par le même « chemin », car les auteurs sont avant tout des hommes. En lisant une autobiographie d’un auteur, on est amené à en apprendre sur nous-même.

 

 

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