Auteur : Voltaire
Titre de l’œuvre :
« Candide »
Titre du recueil :
« Candide »
Chapitre : 20
Introduction :
Les Manichéens ont une doctrine qui veut juger
le monde : soit tout est bien, soit tout est mal. C’est une doctrine très
simpliste. Martin, lui pense que c’est le mal qui domine.
Voltaire
pense que les doctrinaires sont renfermés, et ils ne comprennent pas le monde
extérieur.
Blaise
Pascal a modifié la doctrine des humanistes, car il place l’homme dans le
monde, mais pas au centre de l’univers.
La
philosophie pessimiste est plus réaliste, plus terre à terre avec la réalité
que la philosophie optimiste. Voltaire veut « détruire » la
philosophie du « tout est bien dans le meilleur des Mondes »,
et il préfère la philosophie de Martin, car c’est une philosophie apostérieurie
(qui est fondé sur des faits passés, donc qui ont existés).
Candide à réussit à
« tirer » un enseignement de son enfermement dans la philosophie de
Panglosse : Candide à d’ailleurs bien progressé, il a mûrit.
Le
texte est construit en trois blocs ; au début Candide pose des questions
(c’est la preuve qu’il s’interroge), il a donc de l’initiative. Martin continue
à ne voire que le mal, et pour lui le manichéisme représente le mal ou le
pessimisme.
On
remarque que dans ce chapitre, le personnage de Martin quoique crédible, est
parfois ridicule (car il pense que le fait qu’il soit seul à représenter un
système est suffisant), il est impuissant, car enfermé dans son système. Il va
même prendre au « pieds de la lettre » l’expression « avoir le
diable au corps » car il voit le mal partout.
Martin
pense que Dieu a abandonné la Terre. Il a une vision totalement pessimiste de
la terre, il va d’ailleurs la nommé « globule » (cf. Blaise Pascal),
et va exclure l’Eldorado (car c’est un lieu ou le « mal » n’est pas
dominant), ce qui va amener Candide à s’apercevoir que la philosophie de martin
comporte une faille.
Afin de
concrétiser sa philosophie, Martin ne va pas hésiter à énumérer une série
d’exemples pour appuyer sa thèse. Dans ces exemples il y a des négations, des
répétitions, des termes hyperboliques, simplicité avec le bien et le mal (cf.
les manichéens), termes dépréciatifs (rampe – laine – chair = synonyme
d’exploitation), un chiasme (les faibles sont assimilés à des animaux), la
guerre, l’armée (qui est assassine), on a une critique des soldats (on perds la
notion de « héros »), champ lexical du brigandage : ton ironique.
Martin
pense que quand tout va bien, tout va mal ! (Il serait pour lui,
mieux d’être en guerre, plutôt qu’en
temps de paix !), car le mal morale à lieu en temps de paix.
Martin va conclure en montrant qu’il
est manichéen, à la base de faits concrets « vu et éprouvés ». On a
d’ailleurs tendance à trouver crédible le récit de Martin.
Candide
croît que le bien existe et qu’il cohabite avec le mal.
Maintenant
Candide est capable d’interroger, d’écouter en analysant, de poser des
questions. Candide a bien évoluer, et il est capable d’avoir sa propre
opinion.