Auteur : Voltaire

Titre de l’œuvre : « Candide »

Titre du recueil :  « Candide »

Chapitre : 19

 

Type de commentaire : Linéaire

Par : epix75@hotmail.com

 

Introduction : Ce chapitre est le « sommet » du livre. Pour Voltaire l’esclavage est totalement indigne. Candide va se mettre à pleurer car il va se rendre compte que Panglosse lui a dit n’importe quoi. L’optimisme est une aberration.

On commence par un plan large, avec une progression (on avance), puis il y a une focalisation, pour aboutir sur la mutilation. On accompagne dans ce chapitre, le jeune Candide à la découverte du « nègre ».

Voltaire veut « nous montrer du doigt » cet esclave qui ne doit pas être très vaillant, car il est à demi-mutilé, il a échappé de peu à la mort. L’emploi du dialogue dans ce chapitre permet d’apporter du « vivant » au texte.  On éprouve de la compassion en lisant ce texte.

L’adjectif « horrible » est choisit dans une volonté de montrer « l’hyperbole », mais il traduit la réalité. Cette scène se déroule en Guyane Hollandaise, c’est donc la langue hollandaise qui est employé. « Venderdenture », est le nom du maître ; mais ce nom n’ a pas été choisit au hasard , car les sonorités de ce nom sont assez durs (dû à l’emploi massif de « consonnes »), et « denture » fait penser à des « dents » : on a donc à faire à un personnage « dur », qui est sévère avec ces esclaves.

Le nègre dit accepté le « Code Noir » (sorte de chartre ou est définit les clauses à la quel doit se soumettre l’esclave), car c’est l’usage (il n’a en réalité pas le choix, car si il refuse il se fait exécuté). Ce nègre est le « porte parole » de tous les esclaves.

Les raisons de la « double mutilation » qu’a subit cet esclave nous sont expliqués, et il y a un jeu de « cause à effet ».

« C’est à ce prix que vous mangez le sucre », il faut comprendre par « à ce prix », qu’il s’agit des souffrances que subissent ces esclaves, ces mutilations.

On va apprendre que c’est sa mère qui a vendu son enfant (l’actuel « nègre »), non pas par méchanceté, mais par totale naïveté. Le mot « fortune » signifie, la richesse, la chance ; c’est avec ce mot que le « nègre » va faire ressortir sa souffrance.

Voltaire va même jusqu’à dire qu’il vaut mieux être un animal plutôt qu’un esclave, ceci est mis en évidence par le groupe ternaire de trois nom d’animaux.

On a une hyperbole, qui vient montrer une gradation dans le malheur. Voltaire a fait une critique explicite de l’esclavage. Le champ lexical de la religion est aussi évoqué : « converti – dimanche - Adam » ; ceci dans le but de la critiquer, car elle « laisse faire « l’esclavage, sans en opposer son veto (son refus).

 

Candide a subit une grosse désillusion ; il remet en question Panglose :sa science optimiste à une faille.

« C’en est fait » signifie que Candide dégage sa propre opinion. Il est déterminé, et se désolidarise de son maître (Panglosse), en lui adressant l’adjectif possessif « Ton », pour « ton optimiste ».

 

Candide définit l’optimisme comme une maladie (la rage), avec une antithèse (entre le bien et le mal) qui n’est pas en phase avec la réalité.

 

Conclusion : L’esclavage est inhumain, il est contre - nature, et opposé à la religion.

 

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