Auteur : Voltaire
Titre de l’œuvre :
« Candide »
Titre du recueil :
« Candide »
Chapitre : 18
Introduction : L’Eldorado est une utopie. La description est très
sommaire, c’est trop beau pour pouvoir être vrai ; on n’adhère pas à 100%
à cette société. Candide et son compagnon sont attendus en héros par le roi qui
va leurs offrir un accueil d’exception (qui est d’ailleurs totalement déplacé,
car le roi ne connaît même pas Candide).
L’exotisme
est présent dans ce texte : « fontaine d’eau de rose ».
La
notion d’harmonie entre les hommes et les femmes va êtres évoqués par l’usage
de « officiers et officières », ainsi que de l’emploi de la
coordination « et ».
Candide
va donc être présenté au roi (alors que normalement pour avoir accès à ce
personnage, il faut user de patience et aimer les démarches
administratives !)
Il y a
« deux milles » musiciens et cela est tout à fait normale (on se rend
bien compte que c’est une utopie, car un orchestre de 2000 musiciens, est
quelque chose de gigantesque !).
Voltaire
va caricaturer « le cérémonial » que l’on devait au roi, avec
l’expression « lécher la poussière aux pieds du roi « , ici la
cérémonie est très officiel : on doit embrasser le roi sur les deux joues
(actuellement on parlerait plutôt d’accolade). Le roi est ici présenté comme un
être idéal.
L’utopie urbaine est mise en relief
par l’emploi d’hyperboles pour les descriptions, l’énumération, l’accumulation.
La
société de Voltaire favorisait « la non-instruction » du peuple.
Le
champs lexical de la grandeur est aussi omniprésent : « élevée
jusqu’au nues, colonne, milles colonnes, abondances des fontaines, et les
Grandes places ».
Voltaire
va critiquer l’insalubrité des villes du 18) siècle, en écrivant de façon
ironique « les pierreries sont belles et sentent bon », ce qui est le
contraire des villes de son époque.
L’idée
d’accumulation est surtout donnée par l’usage des « pluriels », qui
sont représentés par les « -s » à la fins des noms.
La Cour
de Justice est absente, car il n’y a pas de conflits.
« L’utopie »
est ce que pourrait être le monde, si les hommes n’étaient pas ce qu’ils
étaient ». C’est de je ne sais plus trop qui, mais cela résume bien ce
qu’est l’utopie !