Auteur : Voltaire
Titre de l’œuvre :
« Candide »
Titre du recueil :
« Candide »
Chapitre : 1
Introduction : Au début du récit, l’auteur
nous prépare au personnage, mais pas au lieu.
On peut
appeler ce lieu « Le Paradis Perdu », car c’est en quelque sorte un point
de référence. Ce conte est initiatique, Candide va se forger un opinion,
une certaine philosophie au cours de l’histoire.
« Il
y avait » rappelle la formule communément utilisé pour les début de
conte : « Il était une fois ». On est dans le château du
Baron, on va s’apercevoir rapidement d’une chose : celle de la mise en
valeur du baron. D’une part par le titre dont il est qualifie :
« Monsieur le Baron », puis Voltaire va utiliser des
« Noms-portraits », les personnages peuvent ainsi êtres considérés
comme des marionnettes.
L’interprétation
direct que l’on peut donner, et que voltaire à voulu faire passer, est la « Critique
de la noblesse ».
« Candide »
est décrit comme un jeune garçon, avec l’emploi du superlatif, il est
innocent est doux. La Candeur signifie : l’innocence.
La
phrase : « Sa physionomie annonçait son âme » signifie que
lorsqu’on le regarde on à l’impression de quelqu’un d’innocent, mais il l’est
réellement. C’est un personnage honnête sous l’empire de son être. On ne sait
pas si Candide s’appelle ainsi, à cause du fait qu’il soit innocent ; ou
si il est innocent à cause du fait qu’il s’appelle Candide. En réalité Voltaire
ne sait pas si Candide est le prénom, ou le surnom du héros ! La critique
de la noblesse va de nouveau réapparaître, avec comme base le fait que cette
catégorie sociale, n’a d’importance qu’au « superficiel », qu’au
« apparence ». Les « nobles » sont attachés à
« leur arbre généalogique » pour prouver qu’ils ont une filiation
avec tel ou tel personne.
Le
ridicule est aussi bien présent au sein de ce texte : « que 71
générations de descendances », Candide n’a pu se marier avec une femme sous
prétexte qu’on était dans l’incapacité de prouver qu’il avait plus de « 71
quartiers » de descendances dans son arbre généalogique : c’est très
matérialiste, donc critique de la Noblesse.
Les
autres personnages, vont eux aussi êtres brièvement passés en revue. Puis on
reparle du « Baron », et on donne des explications sur ce
dernier : « son château « est tous ce qu’il y a de plus
ordinaire, il possède « une seule (et unique…) tapisserie », c’est
totalement ridicule. Tout est fondée sur le superficiel.
Quand à
Madame la Baronne, cette dernière est uniquement considéré que par son poids
(à l’époque de l’histoire les noble mangeaient beaucoup, car ils avaient de
l’argent , et par voie de conséquence étaient « assez bien
portants »). Cunégonde est décrite comme un « morceau de
viande », ou « un bien de consommation », et non comme une
femme. En Grec « Cuneus », signifie « le coin à fendre… ».
Pangloss va être évoqué, comme étant « l’oracle de la maison ». Par
définition un oracle est une personne qui prédit l’avenir, c’est donc basés sur
des bien non fondés. C’est donc un qualificatif péjoratif pour Pangloss.
Pangloss est un home qui possède
un savoir, et tout au long du récit Voltaire va sans cesse le ridiculiser en
utilisant des mots péjoratifs et à rallonge ; ceci dans le but de montrer
que Pangloss est un savant universelle, qui n’est en réalité pas si savant que
cela !
« Il
n ‘y a point d ‘effet, sans cause » sort directement de la
bouche de Pangloss, mais cette phrase n’a absolument rien de philosophique, bien
au contraire, c’est « une vérité générale ! ».
Voltaire
a employé beaucoup de superlatif (le PLUS beau château ; la MEILLEURE
baronne), ceci donne un effet d’exagération.
Plus
tard dans l’histoire ce château sera appelé « le paradis perdu de
Candide »
Conclusion :
Les deux grandes idées : Critique de la noblesse, et critique de la
philosophie optimiste.